Salut gang !
Amusez-vous
S’il y a un sujet qui fait ronronner nos machines cérébrales, c’est bien celui-là. Quelle est la meilleure façon d’aborder quelqu’un qui nous plaît ? Est-ce que je dois l’appeler ou attendre ? Que faire pour qu’il vienne me parler ? Toutes des questions que nous ne cessons de nous poser…
Il n’y a pas de technique de drague parfaite qui fera ses preuves dans n’importe quelle situation. Nous parlons ici de cas par cas, il y a manière efficace de procéder pour chaque personne, manière qui ne fonctionnera peut-être pas avec d’autres.
Mais comment faire ? Que choisir ? Pour vous aider dans cette difficile tâche, je vous propose un petit aperçu de techniques existantes…
L’approcheLa demande de renseignement : Assez simple d’utilisation au départ, ce procédé requiert néanmoins quelques subtilités car oui, il faut demander un renseignement, mais il faut surtout que ce renseignement puisse inciter à la conversation. Par exemple, demandez si votre nœud de cravate est bien noué ou si votre coiffure est en ordre. De cette manière, vous aurez l’occasion d’expliquer que vous avez un entretien d’embauche très important dans 30 minutes et qu’il faut que vous soyez impeccable. Si vous aviez demandé à quelle heure passe le bus, vous n’auriez pas obtenu un résultat similaire…
Autre variante : Si vous décidez d’opter pour demander où se trouve la poste, l’idéal serait que le bureau de poste soit situé à une courte distance de votre point d’approche. De cette manière, votre interlocuteur a toutes les chances de vous proposer de vous accompagner jusque là…
Lui rendre service : Toujours dans la simplicité et accessible aux plus novices d’entre nous, rendre service a un bon rendement au niveau résultats. Les classiques sont de proposer son siège dans le métro, aider à transporter des paquets qui ont l’air très lourds, conseiller le magasin qui se trouve un peu plus loin (meilleur et moins cher), etc.
Être maladroit : Hugh Grant vous le confirmera, ça a fonctionné pour lui (renverser son jus d’orange sur le t-shirt blanc d’une star de cinéma). Cette approche est un peu plus délicate car il faut absolument être crédible dans sa maladresse mais l’avantage, si c’est finement joué, c’est que vous évitez l’image de l’approche lourdement préparée. En effet, il faut clairement être maladroit pour ne pas l’avoir remarqué(e) et avoir provoqué sa chute alors qu’il ou elle portait une combinaison de ski rouge ! Si on inverse les rôles en revanche, il ne faut pas hésiter à manifester (pas trop fort et avec humour) son mécontentement quand vous êtes victime d’une maladresse, ça incitera le criminel à vouloir se faire pardonner…
Joey Tribbiani’s « How’re you doing ? » : Alors là, c’est du quitte ou double, et c’est surtout destiné aux hommes. Soit vous êtes doté d’un charme ravageur, d’un sex-appeal démesuré, d’un sourire fondant et votre proie ne pourra pas vous résister une seule seconde ; soit vous passerez pour un gros lourd pervers et ringard, et tout ce que vous récolterez sera un « On m’appelle de l’autre côté de la salle ».
Si votre « Salut, ça va ? » n’est pas encore au point, vous pouvez utiliser d’autres formules qui peuvent également s’apparenter à cette technique. Il est permis d’aborder une personne grâce à une blague fine (et spirituelle, de préférence), une offrande de boisson, une remarque sur le délicieux parfum porté par l’élu(e), etc., je vous fais confiance pour en trouver d’autres…
Le « J’allume puis je laisse venir » : Il faut l’avouer, cette technique est, le plus souvent, utilisée par les représentantes du sexe féminin. Pourquoi ? Il y a plusieurs raisons : les filles sont plus subtiles, plus prudentes (il est très facile de nier quand l’appel n’est pas explicite) et plus paresseuses (elles n’ont pas envie de faire tout le travail). La marche à suivre est simple : on allume brièvement par un regard, une petite blague, un déhanché langoureux, un bic négligemment lâché, un message paranoïaque… puis on laisse venir.
Le romantisme : Et oui, ça fonctionne toujours, ce n’est pas devenu tout à fait has been, et ceux qui vous diront que les déclarations à l’eau de rose leur donnent envie de vomir ne disent probablement pas tout à fait la vérité… Ne nions pas, c’est toujours agréable de recevoir un bouquet de fleurs, un petit mot doux vantant la couleur de nos yeux, une invitation au restaurant ou mieux, une invitation à tester les talents culinaires du dragueur dans son antre…
Exemple :
« Ô toi, ma petite prune
Tu es mon soleil du matin
Tu es mon soleil du soir
Mon jardin exotique
Ma 8ème merveille du monde
Mon tout, mon last, mon everything »
La technique de la drague pour rire :Celle-là, c’est la technique de ceux qui ne veulent pas se mouiller puisque, à tout moment, ils peuvent s’en sortir avec « C’était pour rire, hein, qu’est-ce que tu vas croire là ! ». Avec la drague pour rire, on peut tout se permettre : les invitations sexuelles, les petites phrases à deux francs, les vannes de goujat, les vannes de pervers, le yo-yo (voir plus bas), etc.
Fatalement, il y a un revers à la médaille : pour que cette technique fonctionne, il faut en valoir la peine. Sinon, votre victime va se lasser en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire et vous et vos vannes vous retrouverez au tapis.
La technique du yo-yo : Également appelée technique du chaud-froid, le procédé du yo-yo est universellement connu et n’a plus besoin de faire ses preuves car il est basé sur quelques traits de caractères présents chez chacun de nous sans exception : l’orgueil, la fierté, la frustration et l’esprit de contradiction (chez les filles, surtout).
La marche à suivre est assez simple. Une fois un certain intérêt.
Vous qu'elles sont vos techniques de drague? Des moments rigolo lors de votre drague?
Stoncold